Outre les illustrations et schémas de livres, revues et publicités, les musées et les institutions académiques conservent des dispositifs et des instruments historiques. Ils témoignent de l’inventivité d’une époque, du vieillissement et du remplacement de ces dispositifs et instruments sous l’effet de la disponibilité et du coût. De nouveaux matériaux, de nouveaux produits sans emploi engendrés par d’autres industries et d’autres sources d’énergie sont venus enrichir les moyens techniques de la chimie. Bien qu’ayant progressé ensemble, les avancées des techniques chimiques ont une certaine autonomie vis-à-vis de la science, les techniques ne sont pas que de la science appliquée.
Les expériences sont réalisées à partir de sang d’homme, de chien, de chat et de cochon d’Inde. Le premier travail est l’obtention de globules purs. Puis, ceux-ci sont traités afin d’obtenir des cristaux d’hémoglobine qui sont analysés. Toutes les hémoglobines provenant de sangs différents sont optiquement actives de la même manière. Pour terminer, Félix Hoppe-Seyler (1825-1895) décrit l’action de l’oxyde de carbone sur l’hémoglobine.
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Source : Faits pour servir à l’histoire du sang humain et du sang des vertébrés, Bull. Soc. chim. Paris, 49 (1888) pp. 691-694, disponible sur le site gallica.bnf.fr
La fuchsine est un colorant. Elle est utilisée au XIXe siècle principalement en confiserie. Une première expérience montre que la fuchsine contient de l’arsenic. Il faut ensuite déterminer si la fuchsine contient de l’acide arsénieux (acide d’arsenic (III)) et de l’acide arsénique (acide d’arsenic (V)) et doser chacun des deux acides.
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Source : Recherche et dosage de l’arsenic dans les fuchsines commerciales, Bull. Soc. chim. Paris, 15 (1871) p. 64, disponible sur le site gallica.bnf.fr
La présence et le dosage de l’arsenic dans les tissus animaux ont constitué un domaine important pour les recherches médico-légales. En Angleterre, James Marsh (1794-1846) a mis au point un appareil permettant de déceler des traces minimes d’arsenic. Mathieu Orfila (1787-1853) a modifié cet appareil afin d’améliorer sa sensibilité et Édouard Filhol (1814-1883) l’a utilisé pour des expertises médico-légales.
Dans cet article, Armand Gautier (1837-1920) rend compte des expériences qu’il a réalisées, il précise les quantités employées ainsi que les vérifications qu’il a faites afin de doser tout l’arsenic contenu dans les tissus suspects.
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Source : Sur la séparation complète de l’arsenic des matières animales et sur son dosage dans les divers tissus, C. R. Acad. sci., (81) 1875 pp. 239-241, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Source : Antoine Nicolas Guntz (1859-1935), normalien, collaborateur de Berthelot et directeur de l’institut chimique de Nancy de 1909 à 1929, L’actualité chimique, n° 307 (avril 2007) pp. 47-52
Source : C. R. Acad. Sci., 39 (1854) pp.194-198, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Un travail complet sur la graisse de cet éléphant a été fait. Les propriétés physiques sont énumérées. L’analyse chimique a montré que la graisse contient de la margarine et de l’oléine. Ces graisses ont permis de préparer des pommades ainsi que des savons.
Source : Examen de la graisse et des concrétions trouvées dans le corps d’un éléphant femelle, mort récemment à Toulouse, C. R. Acad. Sci., 35 (1852) pp.393-395, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) et Henri Debray (1827-1888) présentent des propriétés physiques des métaux suivants le platine, le palladium, l’osmium, le rhodium, l’iridium. En ce qui concerne le ruthénium, ils ne l’ont pas obtenu pur, ils ne peuvent donc pas préciser ses propriétés.
Source : Des métaux du platine et de leur traitement par la voie sèche, C. R. Acad. Sci., 44 (1857) pp.1101-1104, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Source : Premier mémoire sur les propriétés physiques et le pouvoir calorifique des pétroles et huiles minérales, C. R. Acad. Sci., 66 (1868) pp.442-453, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Ils font réagir des fluorures métalliques volatils avec des composés oxygénés volatils ou non. Ils comparent les produits obtenus aux espèces minéralogiques naturelles. Ils ont obtenu du corindon blanc, du vert, du rubis et du saphir mais ils n’ont pas encore réussi à obtenir de l’émeraude.
Source : Sur un nouveau mode de production à l’état cristallisé d’un certain nombre d’espèces chimiques et minéralogiques, C. R. Acad. Sci., 46 (1858) pp.764-768, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Source : Du magnésium, de sa préparation et de sa volatilisation, C. R. Acad. Sci., 44 (1857) pp.394-396, disponible sur le site gallica.bnf.fr