En 1722, René-Antoine Ferchault Réaumur (1683-1757) publie un traité dans lequel il expose ses recherches sur le fer, l’acier et la fonte. Torbern Olof Bergman (1735-1784) fait agir des acides sur l’acier et la fonte et il obtient de la plombagine (carbure de fer), son explication est fausse car il utilise la théorie du phlogistique. Cette théorie concerne la combustion, lors d’une combustion, la matière perd une substance impondérable, incolore et inodore, le phlogiston.
Ce sont les travaux d’Antoine-Laurent de Lavoisier (1743-1794) sur les combustions qui ont rendu caduque cette théorie, c’est l’oxygène de l’air qui intervient dans une combustion. Claude Louis Berthollet (1748-1822), Gaspard Monge (1746-1818) et Alexandre-Théophile Vandermonde (1735-1796) refont les expériences de Bergman, ils prouvent que la plombagine est une combinaison de fer et de carbone, qu’elle brûle en donnant de l’acide carbonique (dioxyde de carbone) et un résidu incombustible. Ils indiquent que dans l’acier et la fonte, le carbone n’est pas également réparti et que ce ne sont pas des substances homogènes. Au XIXe siècle, d’autres chimistes poursuivront les travaux.
Ressource proposée par CM *
Source : Berthollet cherche la composition de l’acier, Revue d'histoire de la pharmacie, 48e année, n° 167 (1960) pp. 436-440
Sur le site de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles), il est possible de consulter pour chaque produit chimique sa fiche toxicologique. Une entrée par ordre alphabétique et un menu déroulant, qui apparaît quand on clique sur une lettre de l’alphabet, facilite la navigation.
Ces fiches toxicologiques constituent une synthèse de l'information disponible concernant une substance ou un groupe de substances. Ainsi on y trouve, en sus des informations toxicologiques, les propriétés physiques, les propriétés chimiques et les méthodes de détection.
La collection, au 1er trimestre 2024, compte 322 substances étudiées. Deux fiches toxicologiques par substance au format PDF sont disponibles : une fiche complète et une fiche synthétique.
L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) a édité cet ouvrage, consultable en ligne. C’est un document technique de référence.
Après un point réglementaire, l'ouvrage propose des mesures organisationnelles, décrit les principaux matériels et les opérations classiques de laboratoire et s'intéresse aux locaux ainsi qu'aux comportements dans ces laboratoires.
Le chapitre concernant les produits chimiques aborde les dangers potentiels associés et les principales mesures de prévention à respecter, ainsi que les consignes sur la gestion des déchets et le stockage des produits.
Ce site en anglais permet d’afficher les diagrammes de phases solide-liquide de très nombreux mélanges binaires et de quelques tertiaires inorganiques : alliages de cuivre, de plomb, de fer, de métaux légers, de métaux nobles, oxydes, aciers, sels…
Une liste de mélanges binaires est proposée via une première entrée par catégorie. Il suffit de cliquer sur l'un d'entre eux et le diagramme s’affiche.
Si l’on clique sur un point du diagramme, un calcul des fractions molaires, température et pression à l'équilibre est lancé et les résultats s'affichent sur une nouvelle page.
Ce site, traduit en français, permet de découvrir les propriétés, les synthèses et les utilisations des polymères.
Il est conseillé de lire le mode d’emploi afin de faire une navigation optimale sur le site.
Ce site est construit avec cinq niveaux de complexité et de connaissances à découvrir ou acquérir :
- « Les polymères sont partout » : niveau 1, entrée par applications, via un tableau interactif selon les domaines d’applications dans la vie courante ou domaines techniques.
- «Portraits de polymères » : niveau 2, entrée par nom de polymères, via un tableau interactif . Pour chacun d’eux, on y découvre son utilité et les bases de sa synthèse.
- « Comment ils travaillent » : niveau 3. Sont expliqués et illustrés des mots comme états vitreux, cristallins…, copolymères, élastomères, thermoplastiques, thermodurcissables, etc.
- « Fabriquer des polymères » : niveau 4. Tout sur les modes de synthèses et les mécanismes et structures.
- « Faire parler les polymères » : niveau 5. Les polymères sont ici analysés et caractérisés par IR, RMN, spectrométrie de masse, chromatographie, viscosité…
Source : © Department of Polymer Science, University of Southern Mississippi
Ce site, en anglais, de l’Université de Sheffield est facile d’utilisation. Il présente une galerie d’orbitales atomiques et les orbitales moléculaires du dihydrogène et du diazote.
Pour chacune d’elles, on accède aux fonctions d’onde, aux densités électroniques, aux distributions radiales et à leurs représentations spatiales ainsi qu’aux équations associées.
L’interaction des orbitales atomiques contribuant à la formation d’orbitales moléculaires lors de l’approche de deux atomes d’hydrogène ou d’azote est visualisée par une représentation animée.
Source : University of Sheffield, © Mark Winter
En 1911 Marie Curie est récompensée par le prix Nobel de Chimie pour avoir découvert le polonium et le radium et avoir isolé et étudié les propriétés du radium et de ses composés.
Cette vidéo est construite en deux parties.
Un bref rappel historique accompagné de photos d‘archives et ponctué de commentaires de la voix même de Marie Curie en constitue la première partie.
Puis les expériences historiques, qui ont permis d’extraire le polonium puis le radium d’un échantillon de pechblende sont reproduites en laboratoire par des étudiants de l’Université d’Orsay. Ils utilisent un électromètre identique à celui mis au point par Pierre Curie. Les phénomènes mis en jeu sont expliqués.
Source : CEA / INSTN - Université Paris-Sud / SCAVO, herbergé sur le site www.canal-u.tv
Le 26 juin 1886, Henri Moissan réussissait à isoler le fluor, par électrolyse à –50 °C du fluorure d’hydrogène liquide rendu conducteur par l’addition d’une petite quantité de fluorure acide de potassium (KF-HF). Avec ses collaborateurs il en étudia les propriétés. Ce succès et la mise au point du four électrique qui porte son nom lui valurent de se voir attribuer le premier prix Nobel français de chimie en 1906.
Ressource proposée par JF *
Source : « Aspects historiques de l’isolement du fluor. Les travaux d’Henri Moissan et de ses collaborateurs directs jusqu’au début du XXe siècle, L’Actualité chimique n°301-302 (octobre-novembre 2006) pp. 8-14
Les publications d’Henri Moissan au sujet du bore s’étendent sur la décennie 1891-1900. La pureté du bore obtenu grâce au four Moissan, passée de 72 à 95 %, ont permis l’étude et l’usage de ce réducteur puissant de dureté exceptionnelle. Ces travaux ouvraient le champ d’une chimie des hautes températures.
Ressource proposée par JF *
Source : L’Actualité chimique n°301-302 (octobre-novembre 2006) pp. 16-18
Une fiche de deux pages résume le sujet. Les huiles sont classées en fonction d’un indice, le degré API qui est relié à la densité des huiles lourdes, extra-lourdes et du bitume naturel.
La production, le transport et le raffinage des huiles lourdes sont évoqués sans oublier les problèmes environnementaux.
Source : L’Actualité chimique n°374 (mai 2013) pp. 51-52