Augustin Pierre Dubrunfaut (1797-1881) décrit une méthode de séparation du sucre interverti (inverti) en deux sucres : le lévulose et le glucose. Il indique les quantités utilisées, les réactifs et les conditions expérimentales. Il termine en soulignant l’intérêt économique.
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Source : Méthode de séparation du lévulose et du sucre interverti, Bull. Soc. chim. Paris, 13 (1870) pp. 350-351, disponible sur le site gallica.bnf.fr
La note de G. Witz et de Floris Osmond (1849-1912) est présentée par Charles Friedel (1832-1899). Des scories sont recueillies dans les aciéries du Creusot où le procédé mis au point par Henry Bessemer (1813-1898) est utilisé. Elles sont riches en vanadium et sont traitées afin d’obtenir des phosphates hypovanadiques (vanadium (III)) et du métavanadate (vanadium (V)) d’ammonium.
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Source : Introduction dans l’industrie du vanadium extrait des scories basiques du Creusot, C. R. Acad. Sci., 95 (1882) pp. 42-44, disponible sur le site gallica.bnf.fr
A. Besson décrit, à partir de l’action du bromure d’aluminium sur l’éthylène perchloré (tétrachloroéthène), les expériences permettant de substituer au chlore du brome. Il obtient les corps mono-, di- et tri- substitués, il détermine quelques propriétés physiques. Il n’a pas pu préparer l’éthylène perbromé (tétrabromoéthène).
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Source : Sur les dérivés bromés de l’éthylène perchloré, C. R. Acad. Sci., 119 (1894) pp. 87-90, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Après avoir décrit le moyen d’obtenir des produits purs, Marcellin Berthelot (1827-1907) expose les méthodes successives qu’il a mises en œuvre sans succès avant d’indiquer l’expérience qui lui a permis d’obtenir de l’acétylène (éthyne), expérience qu’il a refaite à l’Académie. Il utilise une pile et un arc électrique entre deux électrodes de carbone en présence d’hydrogène, la réaction s’effectue et le seul produit obtenu est de l’acétylène qu’il fait barboter dans une solution de chlorure cuivreux ammoniacal, il se forme un acétylure de cuivre qu’il traite à l’aide d’acide chlorhydrique afin de réobtenir l’acétylène. Enfin, il précise les analyses faites.
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Source : Synthèse de l’acétylène par la combinaison directe du carbone avec l’hydrogène, C. R. Acad. Sci., 54 (1862) pp. 640-644, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Les expériences sont réalisées à partir de sang d’homme, de chien, de chat et de cochon d’Inde. Le premier travail est l’obtention de globules purs. Puis, ceux-ci sont traités afin d’obtenir des cristaux d’hémoglobine qui sont analysés. Toutes les hémoglobines provenant de sangs différents sont optiquement actives de la même manière. Pour terminer, Félix Hoppe-Seyler (1825-1895) décrit l’action de l’oxyde de carbone sur l’hémoglobine.
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Source : Faits pour servir à l’histoire du sang humain et du sang des vertébrés, Bull. Soc. chim. Paris, 49 (1888) pp. 691-694, disponible sur le site gallica.bnf.fr
La fuchsine est un colorant. Elle est utilisée au XIXe siècle principalement en confiserie. Une première expérience montre que la fuchsine contient de l’arsenic. Il faut ensuite déterminer si la fuchsine contient de l’acide arsénieux (acide d’arsenic (III)) et de l’acide arsénique (acide d’arsenic (V)) et doser chacun des deux acides.
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Source : Recherche et dosage de l’arsenic dans les fuchsines commerciales, Bull. Soc. chim. Paris, 15 (1871) p. 64, disponible sur le site gallica.bnf.fr
La présence et le dosage de l’arsenic dans les tissus animaux ont constitué un domaine important pour les recherches médico-légales. En Angleterre, James Marsh (1794-1846) a mis au point un appareil permettant de déceler des traces minimes d’arsenic. Mathieu Orfila (1787-1853) a modifié cet appareil afin d’améliorer sa sensibilité et Édouard Filhol (1814-1883) l’a utilisé pour des expertises médico-légales.
Dans cet article, Armand Gautier (1837-1920) rend compte des expériences qu’il a réalisées, il précise les quantités employées ainsi que les vérifications qu’il a faites afin de doser tout l’arsenic contenu dans les tissus suspects.
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Source : Sur la séparation complète de l’arsenic des matières animales et sur son dosage dans les divers tissus, C. R. Acad. sci., (81) 1875 pp. 239-241, disponible sur le site gallica.bnf.fr
L’électrogreffage et la chimigreffage sont utilisés pour fonctionnaliser des surfaces. Des sels de diazonium et des substitutions radicalaires aromatiques sur les noyaux Ar déjà greffés sont présentés sous forme d’un schéma très clair. Des dépôts de film de graphène et de nanotubes de carbone peuvent être fonctionnalisés par des acides carboxyliques ou des amines.
La dépollution des eaux chargées d’ions lourds suppose la précipitation des hydroxydes métalliques correspondants. Des membranes de filtration sont présentées ici avec des « feutres » de carbones fonctionnalisées par de l’acide PAA (acide polyacrylique).
Source : Clefs CEA n°59 (été 2010) Les matériaux au cœur du processus d'innovation, p 127-131
Il s’agit d’une mise au point sur la technique de la méthode XPPEM (spectroscopie émission photoélectrons X). Le principe de la méthode est d’abord rappelé. Le schéma du microscope est présenté.
L’application de la méthode a permis par exemple de visualiser par imagerie (ou « d’imager » comme le disent les auteurs) les domaines ferroélectriques du titanate de baryum (BaTiO3) qui est utilisé par des dispositifs électroniques de basse consommation. Des nanofils de silicium ( longueur=50 micromètres ; diamètre=5nm) déposés sur des substrats ont été analysés par cette méthode.
Source : XPEEM, une technique d’analyse de surface parfaitement adaptée aux matériaux innovants, Clefs CEA n°59 (été 2010) Les matériaux au cœur du processus d'innovation, p 112-114
Un tableau précis compare les propriétés physiques du diamant, du silicium et du carbure de silicium. Il permet de mettre en valeur les performances du diamant comme matériau semi-conducteur.
Les procédés de fabrication des microélectrodes sont indiqués. Les propriétés électrochimiques de la large fenêtre de potentiel supérieure à 3V du diamant déposé sur du platine sont précisées. Des applications sont indiquées, telles que la détection électrochimique du glucose via l’immobilisation sur la surface de l’électrode diamant de l’enzyme spécifique du glucose oxydase, ou encore la réalisation d’implants souples de diamant sur des polyamides pour la fabrication d’implants rétiniens.
Source : Clefs CEA n°59 (été 2010) Les matériaux au cœur du processus d'innovation, p 94-99