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Mots-clés : cellules photovoltaïques organiques, semi-conducteur organique, polymères, nanoparticules, oxydes métalliques, colorants organiques, cellule à hétérojonction, phtalocyanure de cuivre, pérylène

Constituant une alternative aux cellules classiques à base de silicium, les cellules photovoltaïques organiques et hybrides font l’objet de nombreuses études pour optimiser leurs performances.

Des polymères combinés avec des nanoparticules minérales se sont révélés des matériaux prometteurs. Des oxydes métalliques greffés par des colorants organiques ont également permis d’améliorer le rendement des conversions ou de décaler des gammes d’absorption dans le visible ou le proche IR. Une cellule à hétérojonction planaire entre un donneur (phtalocyanure de cuivre) et un accepteur (dérivé du pérylène) est présentée en fin d’article.

Auteur(s) :  Renaud Demadrille
Source : Clefs CEA n°60 (été 2011) Incontournable chimie, p 26-28
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Mots-clés : corrosion, industrie nucléaire, matériaux métalliques, dégradation, bétons armés, altération, verres

La limitation et la maîtrise des phénomènes de corrosion représentent un enjeu crucial pour l’industrie nucléaire afin d’optimiser les performances et la durabilité de ses installations.

Trois exemples sont présentés ici pour illustrer ces problématiques et les moyens de les maîtriser : le comportement des matériaux métalliques, la dégradation des bétons armés et l’altération des verres.

Auteur(s) : Damien Féron, Christophe Gallé et Stéphane Gin
Source : Clefs CEA n°60 (été 2011) Incontournable chimie, p 14-16
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Mots-clés : déchets ultimes, procédés PUREX, COEX, transmutation, complexation, partage, Am, Cm

La chimie séparative des actinides se situe au cours des procédés permettant la récupération et la valorisation de certaines matières combustibles usées mais aussi le conditionnement des déchets ultimes. Pour des éléments chimiques donnés les types de procédé sont indiqués (hétérogène ou homogène). La modélisation moléculaire a permis de mieux comprendre les mécanismes des réactions d’extraction, que ce soit par complexation ou partage entre solvants. Les ligands utilisés pour les complexations de l’américium seul ou avec le curium sont étudiés.

Auteur(s) : Pascal Baron
Source : Clefs CEA n°60 (été 2011) Incontournable chimie, p 6-9
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Mots-clés : Gerhardt, chimie organique, quinoléine, brucine, séries homologues, expertise, Jacques Etienne Bérard, correspondance avec Dumas, Journal de pharmacie du Midi, système unitaire

L’auteur rapporte l’activité professionnelle de Charles Gerhardt (1816-1856) nommé professeur à la faculté des sciences de Montpellier, d’après sa correspondance : traducteur, expert judiciaire, chercheur génial, prolifique, parfois imprudent, et obstiné.

Gerhardt y publie un journal scientifique. C’est à Montpellier aussi qu’il fonde une famille.

Affronté aux conditions de travail de la province, éloigné de son Alsace natale et de Paris, il fait part de son désenchantement, nourrit sa querelle avec Liebig, se montre impatient et indépendant, et même injuste dans ses jugements.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Colette Charlot
Source : Charles Frédéric Gerhardt à Montpellier de 1841 à 1848, Revue d'histoire de la pharmacie, 94e année, n° 354 (2007) pp. 197-208
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Mots-clés : Gerhardt, manuels d’enseignement, chimie organique, classement, séries homologues

L’auteur relève les contributions de Charles Gerhardt (1816-1856) à la chimie sous forme de manuels d’enseignement, traductions de Liebig et Berzelius, trois manuels de chimie expérimentale, trois ouvrages de chimie organique théorique, sans compter environ 300 articles.

À propos des deux ouvrages analysés ici, elle répond à la question des objectifs de Gerhardt : diffuser librement auprès des « apprenants » ses concepts organisateurs de série homologue et de type et provoquer leur adhésion, ouvrir des perspectives de recherche.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Marie Delort
Source : Le Précis de chimie organique (1844-1846) et le Traité de chimie organique (1853-1856) de Charles Gerhardt, Revue d'histoire de la pharmacie, 94e année, n° 354 (2007) pp. 173-182
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Mots-clés : saule, aspirine, acide acétylsalicylique, salicine, Leroux, Piria

L’écorce de saule était connue pour ses propriétés fébrifuges depuis l’Antiquité ; en 1829 le pharmacien Pierre Joseph Leroux (1795-1870) en extrait une substance pure cristallisée, la salicine.

En 1838, cet hétéroside était oxydé en acide salicylique par un chercheur Italien, Raffaelle Piria (1815-1865), du laboratoire de Jean-Baptiste Dumas. L’auteur analyse la suite des opérations chimiques qui ont conduit Piria à ce résultat, ainsi que d’autres méthodes plus pratiques (Hermann Kolbe, 1818-1884). La première synthèse de l’acide acétylsalicylique est attribuée à Charles Gerhardt (1816-1856).

Commercialisé après reconnaissance de ses propriétés thérapeutiques par les laboratoires Bayer en 1899, l’aspirine vendue aujourd’hui est de l’acétylsalicylate de lysine. C’est John Vane (Nobel 1982) qui a découvert son mode d’action biochimique en 1971.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Olivier Lafont
Source : Revue d'histoire de la pharmacie, 94e année, n° 354 (2007) pp. 209-216
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Mots-clés : aspirine, acide acétylsalicylique, Gerhardt, Bayer

La première synthèse de l’acide acétylsalicylique en 1853 est attribuée à Charles Gerhardt (1816-1856). L’auteur examine la contestation d’antériorité d’un chimiste allemand parue en 1947. La découverte des propriétés thérapeutiques de cet acide est due à un chimiste des laboratoires Bayer qui déposèrent la marque Aspirin® en 1899 en Allemagne, en France et en Suisse. Ce nom de marque devint aussitôt le nom commun du produit.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Georges Dillemann
Source : Revue d'histoire de la pharmacie, 65e année, n° 233 (1977) pp. 99-105
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Mots-clés : procédé Leblanc, acide muriatique (chlorhydrique), sel marin (chlorure de sodium), huile de vitriol (acide sulfurique), soude artificielle ou factice (carbonate de sodium), muriate de chaux (chlorure de calcium), gravité (densité), pollution industrielle, arts chimiques (industries chimiques), soude Leblanc

Pierre Pelletan (1782-1845) est chimiste-manufacturier à Rouen à l’époque où il propose son Mémoire à l’Institut. Il souligne la difficulté d’adapter une expérience de laboratoire à la fabrication à grande échelle.

Dans le procédé Leblanc, le chlorure de sodium est traité par l’acide sulfurique pour obtenir le sulfate de sodium (au dessus de 100 °C), avec libération de chlorure d’hydrogène dans l’atmosphère. Le sulfate est ensuite calciné avec du charbon de bois (source de carbone qui transforme le sulfate en sulfure avec libération de monoxyde de carbone) et de la craie (carbonate de calcium qui transforme le sulfure de sodium en carbonate de sodium). Le carbonate de sodium, soluble dans l’eau, est séparé du sulfure de calcium moins soluble  par lessivage du résidu solide.

Pelletan propose un moyen et un dispositif dimensionné pour retenir les vapeurs acides (HCl), plus lourdes que l’air, aux propriétés herbicides et corrosives, dont les dégâts provoquent déjà des décisions administratives d’éloignement des fabriques à distance de toute culture et de toute habitation dans plusieurs départements. Le décret sur les « établissements classés » sera promulgué le 15 octobre 1810.

Dans le procédé proposé, le courant de chlorure d’hydrogène est aspiré par une cheminée à travers un canal garni de calcaire avec lequel il donne, par une réaction totale, du chlorure de calcium, lequel, « avide d’eau », piège en outre la vapeur d’eau engendrée par cette réaction en évitant la formation d’un brouillard incommode.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : M. Pelletan fils
Source : Essai Sur les moyens de retenir l’Acide muriatique qui se dégage pendant la décomposition en grand du sel marin par l’acide sulfurique, Annales de chimie, 15 (1810) pp. 176-193 et planche, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : vanille, vanilline, Gobley

La plante est décrite et dessinée. Nicolas Guibourt (1790-1867) précise qu’il existe trois sortes de vanille dont deux seulement sont de bonne qualité. Théodore Nicolas Gobley (1811-1876) a déterminé les propriétés chimiques de la vanilline. Des essais de culture sous serres sont effectués à Liège et à Paris.

Ressource proposée par CM *

Auteur(s) : Nicolas Guibourt
Source : « Vanille », in Histoire naturelle des drogues simples, Ed. Baillière, Paris, 1869-1870, tome 2, pp. 233-236, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : vanille, vanilline, coniférine, synthèse de la vanilline, Gobley

L’origine géographique de la vanille est précisée. Puis Achille Herlant (1850-1927) décrit la plante. Les caractères du fruit appelé improprement gousse de vanille sont indiqués. Théodore Nicolas Gobley (1811-1876), en 1858, a mis en évidence la vanilline ; il y en a de 1,5 à 5 % dans la vanille. La vanilline a été synthétisée en 1874 à partir de la coniférine.

Ressource proposée par CM *

Auteur(s) : Achille  Herlant
Source : « Espèces médicinales en Belgique. Vanilla Planifolia Andrew » in Étude descriptive des médicaments naturels d’origine végétale, Ed. Lamertin, Bruxelles, 1892, pp 646-648, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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