Un rappel sur les peintures est introduit dès le début, puis le cas particulier des peintures aérosols est présenté. La présentation et l’analyse sont étudiées pour la création d’une banque de données de peintures aérosols. L’identification d’une peinture aérosol sur des échantillons réels termine l’article.
Source : L'actualité chimique n° 378-379 (octobre-novembre 2013) pp. 47-51
Les auteurs exposent ici l’expertise dans les fibres textiles autour d’un scénario fictif.
Après un rappel sur les origines et l’intérêt des fibres textiles en criminalistique, l’importance des prélèvements et des diversités de formes, de couleur et de composition sont soulignées.
La séquence analytique est présentée par la microscopie optique, la micro-spectrophotométrie, la spectroscopie Raman et IR à transformée de Fourier.
Source : L'Actualité chimique n° 378-379 (octobre-novembre 2013) pp. 35-40
Une bioraffinerie est une usine qui transforme la biomasse d’origines agricole et forestière en une grande diversité de produits appelés biosourcés. Les efforts et soutiens sont très développés aux USA et à un degré nettement moindre en France. Aux États-Unis et en France, depuis 2007 dans le cadre de l’Union européenne de nombreux programmes sont lancés.
L’article précise les défis technologiques : utilisation de nouveaux biocatalyseurs, utilisations de procédés utilisant la totalité des composants d’une plante sans qu’il n’y ait aucun déchet ! Ces procédés concernent aussi bien des grandes sociétés que des entreprises familiales ou des groupes coopératifs. L’efficacité d’une bioraffinerie nécessite une taille minimale pour être compétitive par rapport à la pétrolochimie.
L’article se poursuit par un second article de J.M. Chauvet et coll. (pages 49-55) par l’exemple de la bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle près de Reims qui met en évidence l’engagement des agriculteurs avec leurs coopératives dans une plate-forme d’innovation avec de multiples laboratoires de recherche et la réalisation de procédés industriels efficaces et compétitifs. C’est le début d’une « nouvelle bioéconomie » !
Source : Article 1 : L'Actualité chimique n° 375-376 (juin-juil.-août 2013) pp. 46-48 ; article 2 : L'Actualité chimique n° 375-376 (juin-juil.-août 2013) pp. 49-55
L’exemple de la détermination expérimentale du degré d’acidité d’un vinaigre sert de support au problème. Le protocole est indiqué. Les résultats sont exploités avec un tableur. Toute la démarche de l’estimation de l’incertitude est indiquée, ce qui permet de négliger certains facteurs expérimentaux.
Source : Estimation de l’incertitude de la mesure : détermination expérimentale du degré d’acidité d’un vinaigre, L'Actualité chimique n° 374 (mai 2013) pp. 36-39
Le principe repose comme pour les piles à combustible par de la catalyse redox avec des enzymes ou des microorganismes. Une classe d’enzymes a été étudiée : les oxydoréductases, un exemple de pile glucose oxygène est décrit, dans des conditions physiologiques de température et de pH.
Un tableau d’enzymes oxydoréductases est présenté sur des substrats variés avec des co-enzymes tel que le NAD+. Le problème de l’immobilisation des enzymes a été étudié par adsorption, liaison covalente, réticulation ou encore par encapsulation. Les puissances fournies sont faibles (100 mW/cm2) et la miniaturisation a permis ainsi aux biopiles d’être utilisées pour des petits appareils électroniques et implantées in vivo à l’avenir.
Source : L'Actualité Chimique, n° 373 (avril 2013) pp. 18-26
Charles Gerhardt a été profondément marqué par la conception chimique de Justus Liebig dont il a introduit les idées en France. Son œuvre de traducteur du grand chimiste allemand mérite d’être soulignée. Dans les années 1840, une active collaboration s’installe entre Gerhardt et Auguste Laurent, même s’ils sont rarement ensemble. Mais Laurent est un théoricien et Gerhardt ne veut pas entendre parler d’arrangements (d’atomes dans une molécule). Aussi Gerhard proposera un système de classification des substances organiques alors que Laurent proposera une méthode de connaissance. Il n’empêche : le quatrième volume du Traité de Chimie organique, paru après la mort de Laurent, lui doit beaucoup.
Ressource proposée par MB *
Source : Quelques aspects méconnus de la personne et de l'œuvre de Charles Gerhardt (1816-1856), Revue d’histoire de la pharmacie, 95e année, n° 357 (2008) pp. 39-62
Le document commence par la liste des ouvrages scientifiques généraux, de ceux d’histoire des sciences et de littérature publiés par M. Berthelot, puis il liste ses leçons.
Un avant-propos est constitué par le discours de Jules Lemaître prononcé lors de la réception de Berthelot à l’Académie française en 1901, suivi par la notice biographique du chimiste décrivant sa vie et son œuvre, ainsi que son rôle sur la vie publique. Les pages choisies ont été regroupées en plusieurs parties. La première intitulée « vues philosophiques » est composée de discours ou de lettres (Lettre à Renan, 1863), hommage de savants (Victor Regnault, 1878). La suite, formée d’extraits de ses ouvrages et publications, est consacrée à la synthèse chimique et aussi à la question des publications, de la chimie physiologique, sa conception de l’an 2000 et la synthèse chimique des aliments. Une troisième partie traite de la « mécanique chimique » incluant formules chimiques, dynamique chimique, matières explosives, corps simples et unité de la matière.
Une deuxième partie concerne la vie publique et la vie sociale : La vie d’un savant, La morale et la religion, les cités animales et leur évolution, le christianisme, la science émancipatrice, la science et l’enseignement populaire, l’action personnelle (les savants et le siège de Paris -1872, l’enseignement supérieur et son outillage -1883, la société laïque et l’église -1882, l’impérialisme et la paix -1903).
Une troisième partie intitulée « l’homme et la vie privée », concerne l’amitié de Berthelot et de Renan (1898), des lettres à Renan (1817, 1850, 1861, 1865, 1869), des documents relatifs à la guerre de 1870, des souvenirs de vieillesse.
Ressource proposée par BB *
Source : Marcellin Berthelot, Pages choisies, G. Crès (Paris) (1923)
Dans cette conférence prononcée devant l’Association française pour l’avancement des sciences au congrès de Caen, Grimaux expose comment la notation atomique a donné naissance à une série d’hypothèses sur la constitution des corps organiques dont l’ensemble constitue la théorie atomique. Longtemps combattue en France, la théorie a permis d’envisager la synthèse de produits industriels, colorants, parfums et arômes et médicaments, qui ont bouleversé l’économie telle l’alizarine de synthèse venue concurrencer et remplacer la couleur extraite de la garance.
Ressource proposée par JF *
Source : Les théories de la chimie organique et les progrès de l’industrie, Revue scientifique (Revue Rose, dir. Charles Richet) série 4, T1, n° 13 (1894) pp. 385-392
Cette vidéo en anglais présente un procédé industriel d’extraction de la caféine du thé, par le dioxyde de carbone à l’état supercritique, sous 249 bars et à une température comprise entre de 35 et 38 °C, sur le site d’une usine du groupe EVONIK.
Les étapes successives sont visualisées et expliquées au fur et à mesure de l’avancement du processus. Cette vidéo permet de bien se rendre compte des dimensions de l’unité industrielle. Des échantillons sont prélevés en fin de processus pour analyse afin de détecter la présence éventuelle de micro organismes tels que E. coli. Cette extraction conserve au mieux les arômes naturels et la couleur du thé.
En cliquant sur l’icône relative aux sous-titres en bas à droite de l’écran, on peut visualiser le texte de l’exposé au fur et à mesure de l’avancement de la vidéo.
Source : YouTube
Grimaux est l’un des artisans de la célébration du jubilé de Cannizzaro à Paris en 1896. Il fait connaître ici le très important discours prononcé à cette occasion par le chimiste italien dans lequel celui-ci retrace son parcours scientifique, en particulier le rôle des chimistes français, et son action pour l’adoption de la théorie atomique fondée sur l’hypothèse d’Avogadro-Ampère dont Charles Gerhardt (1816-1856) n’avait pas reconnu l’importance. Il expose comment les idées de nombreux chimistes ont alimenté sa réflexion et comment leurs travaux ont détruit les objections et oppositions qui avaient prévalu jusqu’en 1860. Il souligne que le point de départ de sa recherche a été la nécessité de rendre son cours compréhensible par ses élèves. C’est un très bel exemple de l’orientation de la recherche par l’enseignement.
Ressource proposée par JF *
Source : Jubilé du professeur Cannizzaro, Revue scientifique (Revue Rose, dir. Charles Richet) série 4, A34, T7 (1897) pp. 169-175