Cet article très pédagogique tente une définition et permet d’avoir une vision d’ensemble de la formulation qui se trouve à l’interface de nombreuses disciplines. Des tableaux récapitulatifs synthétiques permettent de comprendre les interfaces, la nature des systèmes dispersés de ces mélanges multiconstituants et polyphasiques dont on attend des propriétés physico-chimiques particulières.
Source : L’Actualité chimique n° 407 (mai 2016) pp. 24-26
L’huile de ricin après trans-estérification et craquage permet d’obtenir le monomère du Rilsan, et de l’acide heptanoïque utilisé comme lubrifiant. Le Rilsan®, ou polyamide 11, était utilisé dans l’industrie textile. Aujourd’hui il a trouvé de nouvelles applications techniques prometteuses.
L’article replace dans un contexte historique comment cette fabrication du Rilsan® a été mise au point et quels sont les industries et les collaborateurs qui ont contribué à son essor.
Source : Grandes aventures technologiques françaises : le Rilsan, par Pierre Castillon, octobre 2006, http://www.academie-technologies.fr
Le caoutchouc naturel est cassant à basse température et coulant à chaud. On synthétise aujourd’hui des élastomères autocicatrisants qui se réparent après cassure et gardent leur élasticité. Ils peuvent être utilisés dans les revêtements, les adhésifs, les textiles. La synthèse des gels autoréparants ou non est utilisée en cosmétologie, dans l’industrie alimentaire et les peintures..
Plus d'information sur la conférence sur le site de l'ESPCI Paris
Source : Vidéos des conférences expérimentales de l’espace Pierre-Gilles de Gennes – Canal U-TV - ESPGG - ESPCI Paris - Conférence du 6 juin 2011
De jolies expériences mettant en jeu l’oxydo-réduction, la complexation, des réactions acide / base, l’influence température… sont réalisées sous nos yeux. Des gaz, des liquides, des solides réagissent avec ou sans catalyseur, avec dégagement de chaleur ou sans.
Tous les phénomènes ayant lieu sont expliqués. Des liens sont faits avec des observations de la vie courante. La vidéo se termine sur les notions de chiralité, de paramagnétisme et de chimiluminescence.
Plus d'information sur la conférence sur le site de l'ESPCI Paris
Source : Vidéos des conférences expérimentales de l’espace Pierre-Gilles de Gennes – Canal U-TV - ESPGG - ESPCI Paris - Conférence du 17 janvier 2011
Ce document présente les trois méthodes de captage possible du dioxyde de carbone dans le cas d’une centrale thermique de production électrique, afin de lutter contre l’émission de gaz à effet de serre : la post-combustion, l’oxy-combustion et la pré-combustion. Des schémas clairs complètent les explications..
Source : EDF R&D Février 2013
Les industries lourdes, aciéries, cimenteries, raffineries, centrales électriques à charbon, fuel ou gaz, sont responsables à 60% des émissions de gaz à effet de serre. Le captage de CO2 pourrait réduire ces émissions de plus de 25%.
Cette vidéo très pédagogique nous explique le principe du captage de CO2 sur l’exemple d’une centrale électrique à charbon. L’éthanolamine est le solvant qui absorbe le dioxyde de carbone.
Toutes les étapes du procédé sont détaillées, expliquées et visualisées : traitement préalable des fumées, élimination des impuretés, recyclage du solvant, échangeurs de chaleur et comment réduire la consommation énergétique. Une installation pilote est installée au Havre.
Source : webtv EDF, 2013
La structure de l’amidon est rappelée en introduction : c’est un mélange d’amylose (polymère glucidique à chaînes linéaires) et d’amylopectine (polymère glucidique à chaînes ramifiées). L’ajout d’eau ou de glycérol permet d’obtenir des modifications structurales importantes, notamment pour obtenir des thermoplastiques.
L’ajout d’un polymère biodégradable biosourcé comme le polyacide lactique lui-même issu de l’amidon contribue à un mélange de polymères avec des propriétés qui sont utilisées pour la fabrication des sacs biodégradables largement utilisés actuellement.
On utilise aussi l’amidon comme précurseur de polymères à mémoire de forme qui est assurée par un ajout contrôlé d’eau ou de température. De nombreuse s applications sont multiples : chirurgie par insertion de dispositifs qui se déploient dans les conditions corporelles.
Source : L'Actualité chimique n° 411 (octobre 2016) pp. 43-44
L’article rappelle d’abord les définitions de la calorimétrie. Il présente les différents types de calorimètres utilisés et leurs domaines d’utilisation.
On précise ici utilement qu’un calorimètre ne mesure une variation de température que pour les calorimètres adiabatiques, c’est pourquoi on classe les calorimètres à partir des échanges thermiques. Les applications de la calorimétrie évoquées sont diverses : énergie, médecine, environnement, sécurité, pharmacie, pétrochimie, matériaux !
La calorimétrie et ses applications actuelles (lien externe)
Source : L'Actualité chimique n° 417 (avril 2017) pp. 63-64
La loi d’août 2017 relative à la transition énergétique a en particulier supprimé l’usage des sacs plastiques traditionnels pour les remplacer par des sacs « bioplastiques ». L’article donne les définitions publiées au Journal Officiel des termes correspondants à ces nouveaux matériaux : biodégradabilité, biodégradable, biodégradation totale, bioplastique, bioplastique, biosourcé, oxybiodégradabilité, oxyfragmentable. On y trouve aussi les termes équivalents étrangers.
Source : L'Actualité chimique n° 419 (avril 2017) pp. 9-10
Cet article présente de façon claire un résumé des théories du champ cristallin et des orbitales moléculaires appliquées aux complexes des métaux de transition de structure électronique externe d.
Sont rappelés notamment les concepts de haut spin et de bas spin en fonction du champ de ligands. Les diagrammes d’orbitales moléculaires MH6 montrent les différences d’énergie des niveaux d’un métal en coordinence octaédrique. De même, la théorie du champ cristallin montre la différence entre les orbitales dx2– y2et dxy. L’application de ces théories permet d’expliquer la série spectroscopique en fonction de l’électronégativité des ligands. L’étude des distances et des propriétés magnétiques illustrée par la série des MCl2 du titane au fer est un magnifique exemple de l’application de ces théories.
Source : L'Actualité chimique n° 396 (mai 2015) pp. 40-43