Les applications de la chimie dans les sciences « criminelles » sont nombreuses, notamment dans le domaine analytique.
Cette science permet en effet d’obtenir un vaste ensemble de données pouvant servir aux besoins d’une enquête criminelle. La détection de traces de substances chimiques, conduisant à des banques de données facilement interrogeables, fournit aux enquêteurs de nouvelles armes : les preuves moléculaires. En effet, les analyses toxicologiques, génétiques, de drogues, d’explosifs etc., au moyen de techniques d’analyses « dernier cri », contribuent largement à l’avancement d’une enquête.
Les experts de la chimie sont aujourd’hui des acteurs indispensables que l’on retrouve dans les laboratoires de police scientifique (Institut national de police scientifique – INPS, Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale – IRCGN, École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne - ESC). Ceux-ci ont pour missions :
- de réaliser les examens, expertises, recherches et analyses ;
- de développer ou améliorer les techniques et méthodes ;
- de former les intervenants aux techniques de la criminalistique.
Objectif : Présenter les nombreuses applications de la chimie dans les sciences criminelles, ainsi que les fonctions et missions des instituts spécialisés dans la « criminalistique », fondées sur leurs compétences en recherche (chimique et analytique) de preuves et d’indices.
Source : Chimie Paris n°331 (2010) p. 3-8
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