On définit un poison, son mode d'action, les types de dommages causés, son efficacité, ainsi que les moyens pour le détecter et l’identifier. Les poisons dans l'histoire (arme de l'ombre et des princes) et quelques exemples de poisons « modernes » sont succinctement décrits.
Objectif : Comprendre que toute substance, naturelle ou synthétisée chimiquement, peut être un poison en puissance. « Rien n’est poison, tout est poison : seule la dose fait le poison ».
Source : Chimie Paris n°328 (2010) p. 28-31
Lorsqu’un coup de feu est tiré, la poudre contenue dans la cartouche se consume. Cette combustion souvent incomplète génère des produits de dégradation dont certains hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
La quantité d’HAP générée lors du tir et leur dégradation dépendent des conditions de combustion, elles-mêmes fonction de la poudre, du type d’arme et de son état. Quelques-unes des molécules de HAP sont extraites du canon de l’arme sur une fibre adsorbante et analysées (chromatographie + spectroscopie). Ceci permet de valider rapidement des hypothèses sur l’utilisation d’une arme. La méthode actuellement utilisée nécessite une seule mesure et permet de déterminer si l’arme a servi récemment ou non.
Objectif : Savoir si une arme a servi récemment ou non, par analyse des produits de combustion après un tir d’arme à feu.
Source : Chimie Paris n°331 (2010) p. 20-21
Source : Évolution des méthodes extractives et analytiques en phytochimie, du XVIe siècle à la seconde moitié du XIXe, Revue d'histoire de la pharmacie, 89e année, n° 331 (2001) p. 287-302
Source : Découverte des alcaloïdes. Des marqueurs pour l’histoire de la chimie organique, Revue d’histoire de la pharmacie, 89e année, n° 331 (2001) p. 315-332
Source : Pierre Bayen (1725-1798), organisateur de la pharmacie militaire, chimiste, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 324 (1999) pp. 459-464
Source : Les grands pharmaciens : IV. Bayen (1725-1798), Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie, 5e année, n° 17 (1917) p 281-286
Source : Recherches sur un nouveau Minéral, et sur un nouvel Oxide qu’il renferme., Annales de chimie et de physique, t. XLIII (1830) p. 5-39 ; disponible sur le site gallica.bnf.fr
Après un point sur les étapes de raffinage des pétroles dans le but de l’obtention des essences et sur les propriétés attendues d’une essence, telles que son indice d’octane, il est expliqué le rôle et la nature des additifs.
Puis une séquence expérimentale est proposée afin d’analyser six essences trouvées sur le marché. Les méthodes utilisées sont la chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse. Une étude comparative des différentes familles de composés organiques met en évidence les variations en pourcentage entre aliphatiques et aromatiques d’une part et entre les composés à chaîne ouverte et les dérivés cycliques d’autre part.
Enfin les auteurs donnent une idée de la composition de la vapeur que l’on respire à la pompe à essence.
Source : BUP n° 940 (2012), p. 3-21
Après la présentation structurale de la chitine et du chitosane, les auteurs nous en font découvrir les propriétés qui suscitent un grand intérêt au niveau pharmaceutique, biomédical, agricole et environnemental. Par exemple, leur capacité à complexer les ions métalliques, en font un outil de dépollution des eaux.
Puis une séquence expérimentale est proposée, pouvant être réalisée dans un laboratoire de chimie, et permettant d’étudier la complexation avec les cations métalliques, de déterminer le degré de désacétylation par pHmétrie ou par spectrophotométrie et d’obtenir du chitosane à partir de crevettes.
Source : BUP n°940 (2012), p. 43-55
L’article présente un exemple où l’analyse de spectres IR et H-RMN permet d’identifier la structure d’une molécule de formule brute C4H8O. L’étude du spectre IR permet d’identifier le groupe fonctionnel présent dans la molécule. Le spectre RMN permet de trancher entre deux structures possibles.
Au prix d’hypothèses simplificatrices, on peut mener une analyse RMN à peu près complète en classe de terminale. Le spectre à haute résolution présente une structure fine complexe qui peut être abordée avec des étudiants de bac + 1 à bac +3.
Source : BUP n°948 (2012), p. 1057-1070