La pollution atmosphérique doit être évaluée simultanément à toutes les échelles spatiales : à l’intérieur des locaux, à l’échelle urbaine et jusqu’à l’échelle continentale. Les concentrations en particules au centre d’une grande ville proviennent pour près de la moitié de particules émises ou formées à plusieurs centaines de kilomètres.
Des réactions chimiques complexes se produisent entre les masses d’air arrivant sur la ville et les polluants émis localement. Le couplage entre la pollution de fond et la pollution de proximité rend la modélisation et la prévision de la qualité de l’air en ville ardue.
Des exemples sont présentés notamment le système de prévision européen COPERNIC et le système AIR CITY qui montrent que des progrès ont été réalisés dans la compréhension des mécanismes chimiques en jeu, notamment pour la formation d’ozone et de particules secondaires en ville. Ces systèmes permettent aussi l’étude des émissions d’odeurs par une installation industrielle.
Vidéo de la conférence (durée 27:51)
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Source : Colloque Chimie et grandes villes, 9 novembre 2016
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