Comme toute cellule, nos symbiotes microbiens sont reconnus par le système immunitaire comme une partie du ‘soi’ et l’homéostasie de cette relation est essentielle au maintien de la santé et du bien-être. Avec une riche diversité d’espèces et en moyenne 25 fois plus de gènes que le génome humain, le microbiote - longtemps appelé flore intestinale- apporte des fonctions majeures contribuant à la nutrition, la physiologie et les défenses naturelles de l’hôte, et sa protection contre la prolifération de microbes environnementaux.
Une altération du microbiote intestinal - on parle de dysbiose - a été observée dans de nombreux contextes de maladies chroniques. On sait aujourd’hui que la dysbiose correspond à une altération de la symbiose et cela a de nombreuses conséquences qui peuvent être autant d’opportunités d’innovations pour améliorer le contexte général de santé publique, la personnalisation et la prévention. Il y a même urgence à considérer l’humain comme un être microbien, un holobionte, dans la nutrition et la médecine de demain. Des nutriments spécifiques et des microorganismes vivants seront ainsi des bioactifs de choix pour la prévention de la dysbiose ou de l’aggravation de maladies chroniques, pour la restauration de la symbiose et comme adjuvants thérapeutiques.
Vidéo de la conférence (durée 32:21)
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Source : Colloque Chimie et nouvelles thérapies, 13 novembre 2019, Fondation de la Maison de la chimie
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Nature de la ressource : article + conférence