Le premier facteur qui peut expliquer cette révolution est la prise de conscience progressive par les acteurs publics et privés du potentiel de progrès socio-économique atteignable dans le monde de l’habitat.
Le deuxième facteur est l’accélération des progrès technologiques dans le secteur de la construction, en particulier dans les matériaux utilisés. Bien qu’elle ne soit pas le seul, la performance énergétique constitue un axe majeur dans les stratégies de recherche et de développement du secteur. Par exemple, les performances de l’isolant le plus couramment utilisé en Europe, la laine de verre, ont été améliorées de 20% en à peine une dizaine d’années, avec des garanties encore accrues en termes de santé et de protection de l’environnement. Des matériaux et des systèmes nouveaux apparaissent régulièrement : c’est le cas des aérogels opaques, des aérogels de silice, des isolants sous vide ou des verres électrochromes, pour le moment réservés à des applications de pointe, mais qui sont appelés à se démocratiser.
Des progrès analogues sont en voie de diffusion pour favoriser d’autres aspects de la performance et du confort de l’habitat, par exemple en matière de qualité de l’air, de confort visuel ou de confort acoustique. Ce mouvement s’appuie sur une montée en compétence de l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction, en particulier pour l’étape critique que constitue la mise en œuvre des solutions sur les chantiers.
Vidéo de la conférence (durée 26:24)
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Source : Colloque Chimie et grandes villes, 9 novembre 2016
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article + conférence