La dépression majeure est une maladie grave qu’il faut différencier de la déprime passagère : les critères de diagnostic et de sévérité sont donnés. Les traitements dépendent de la connaissance de la pathologie, de la physiopathologie et des mécanismes.
L’imagerie cérébrale, l’électro-encéphalographie et l’IRM fonctionnelle ont permis de visualiser et de localiser l’hyper-activation des neurones du cerveau liée à la dépression, mais son origine est encore inconnue, et aucun gène de vulnérabilité n’a été clairement identifié. Les antidépresseurs connus depuis les années 60 ont continuellement été améliorés jusqu’à aujourd’hui mais ils présentent deux limitations majeures : une efficacité limitée et un délai d’action trop long. De nouveaux traitements antidépresseurs à effets rapides et renforcés sont en cours de développement.
Vidéo de la conférence (durée 44:08) :
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Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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