En tant qu’unité de traitement de la biomasse ayant pour finalité l’obtention d’un éventail de produits (notamment pour les marchés de la chimie, de l’alimentation humaine et animale) et d’énergies, la bioraffinerie a vocation de mettre en œuvre, et le cas échéant de combiner, des procédés durables et économiquement performants de diverses natures.
Parmi les technologies disponibles, la biologie de synthèse est considérée depuis le début des années 2000 comme une technologie d’intérêt au même titre que la chimie et les approches de biotechnologies plus traditionnelles telles que la biocatalyse ou la conversion. Au cours de la présentation, une attention particulière est portée à la bioraffinerie des oléagineux et à sa spécifié quant aux produits susceptibles d’être valorisés par des approches de biologie de synthèse, en particulier pour la production d’acides gras inhabituels ou de biosurfactants. Le choix des châssis microbiens et l’ingénierie des souches sont également discutés.
À travers l’exemple de la production d’acides gras cyclopropanoïques par des levures oléagineuses, les avantages et les inconvénients des approches développées, en particulier au regard de l’importance des traitements post-fermentaires pour la viabilité économique des procédés, sont discutés.
Vidéo de la conférence (durée 25:18)
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Source : Colloque Chimie et biologie de synthèse, 14 février 2018, Fondation de la Maison de la chimie
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article + conférence