Dans l’objectif d’améliorer l’efficacité des médicaments, on utilise des nanovecteurs pour encapsuler les principes actifs et les véhiculer vers leurs cibles.
Sur l’exemple du traitement du cancer du foie, il est expliqué comment les nanovecteurs de première génération améliorent l’efficacité, diminuent la toxicité du médicament et réduisent la résistance de certaines tumeurs aux médicaments. Il se prépare des nanovecteurs de deuxième génération qui contournent les défenses du foie, circulent plus longtemps dans le sang et sont capables d’acheminer avec précision les principes actifs vers les régions atteintes. Les nanovecteurs de troisième génération sont maintenant capables de cibler spécifiquement les cellules malades et enfin des molécules squalénisées peuvent traiter des maladies variées.
Des exemples montrent l’efficacité au stade expérimental sur des animaux malades.
Source : La chimie et la santé, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0488-7, p. 105
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article