Page précédente
Mots-clés : calcite, aragonite, carbure de calcium, ktypéite, pisolite

Alfred Lacroix (1863-1948) crée le mot de ktypéite en 1898 car les études qu’il a entreprises sur des minéraux provenant des sources thermales de Carlsbad en Bohême et Ammam-Meskoutine en Algérie dans le Constantinois ne possèdent pas les mêmes propriétés optiques que la calcite et que l’aragonite. Ce minéral se présente sous forme de pisolite, structure formée d’écailles concentriques. Les chocs ne modifient pas sa structure. Par contre, la chaleur entraine la détonation des pisolites et le récipient qui les contient peut être brisé. Le nom donné à ce minéral rappelle cette propriété.

Ressource proposée par CM *

Auteur(s) : Alfred Lacroix
Source : Sur la ktypéite, nouvelle forme de carbonate de calcium, différente de la calcite et de l’aragonite, C.R. Acad. Sci., 126 (1898) pp. 602-605, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Page précédente
Mots-clés : acide hyaluronique, Meyer, Palme, acide hyaluronique, hyaluronidase, enzyme, acide mucopolysaccharidique

L’acide hyaluronique est découvert, dans le département d’ophtalmologie de l’Université Columbia à New-York, en 1934, par Karl Meyer (1899-1990) et John Palmer dans l’humeur vitrée de bœuf. On le trouve aussi dans les liquides synoviaux, la peau et le cordon ombilical, par contre, il n’est pas présent dans le sang. C’est un acide mucopolysaccharidique qui réagit avec l’eau pour donner une gelée. Sa teneur dans l’œil dépend de l’espèce considérée. Une enzyme, l’hyaluronidase, permet de le dépolymériser.

Ressource proposée par CM *

Auteur(s) : Albert Delaunay, Robert Fasquelle et Marcelle Delaunay
Source : Les facteurs de diffusion, l’acide hyaluronique, Rev. Scient., 85e année fascicule 16 (1947) p. 1007-1016, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Page précédente
Mots-clés : chlore, chloropicrine, arsines, bromures de benzyle et de xylyle, ypérite, phosgène

L’auteur était chef des Explosifs et des Gaz au Laboratoire municipal de Paris. Il commence par un historique de la guerre des gaz à charge des Allemands, avec un tableau des produits, formules, état physique, effets physiologiques, dates et lieux d’utilisation. Il décrit l’organisation du service de recherches et d’identification des produits ennemis sur le sol français ainsi que les fonctions (enquête et analyses) et actions du laboratoire municipal sous la direction d’André Kling (1872-147).

Il complète l’article de Raymond Cornubert (1889-1984) dans la même revue par des données de doses toxiques et une appréciation de la permanence. Distinguant les gaz des explosifs, il expose leur fabrication en Allemagne (lieux, procédés, production) connue par les enquêtes menées postérieurement à la guerre. Il décrit les procédés d’acheminement jusqu’aux sites d’attaques. Constatant notre impréparation et notre surprise au déclenchement de la guerre, il conclut par un appel au développement des recherches scientifiques et industrielles en chimie.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Daniel Florentin
Source : La guerre des gaz – L’Allemagne et la guerre des gaz, Revue générale des sciences pures et appliquées, 31 (1920) pp. 237-250, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Page précédente
Mots-clés : thermodynamique, énergie ionisation, affinité électronique, structure, infrarouge (IR), spectrométrie de masse, phase gazeuse, phase condensée

Ce site, traduit en français, est une base de données collectées par le NIST(National Institute of Standards and Technology) dans le cadre du Standard Reference Data Program. Une recherche des données par l’intermédiaire de la formule chimique en rend son usage très facile. Ce site étant très riche une liste exhaustive est difficile à établir.

 

Voici quelques exemples :

  • données thermochimiques, thermophysiques et énergétiques des atomes, ions et molécules
  • archive de thermochimie organique
  • base de données en thermochimie organométallique
  • niveaux d'énergie vibrationnelle et électronique des molécules polyatomiques comportant au moins trois atomes
  • calcul de structures 3D
  • evaluated infrared spectra
  • gas chromatographic retention data
Auteur(s) : NIST (National Institute of Standards and Technology) ; traduction française par Nathalie Estephan et Isabelle Otto, Laboratoire de Chimie Analytique, Institut National Agronomique Paris-Grignon, France, dans le cadre du projet financé par l'Union Européenne : "Eurospec - Access to Research Spectroscopic Data and Associated Chemical Knowledge - GTC1-2001-43000".
Source : http://webbook.nist.gov/ ; Copyright for NIST Standard Reference Data is governed by the Standard Reference Data Act.
Page précédente
Mots-clés : conversion, stockage énergétique, électrochimie, thermoélectrique, thermoélectricité, solaire, éolien, chaleur, composite, polymères, volant d’inertie, piles à combustibles, nanocomposites, électrodes, photovoltaïque, hydraulique, pile, matériaux

Un rappel sur l’énergie sous toutes ses formes introduit le problème. Le bilan de la faible efficacité énergétique d’une lampe à incandescence est traité et permet de prendre conscience des pertes liées à la conversion et la distribution de l’énergie.

Les avancées dans le captage de l’énergie solaire par les technologies photovoltaïque et thermique sont expliquées.

Les conversions entre énergie éolienne et énergie photoélectrique sont comparées. Les différents types de stockage de l’énergie électrique sont étudiés tels que les stockages hydraulique et mécanique (batterie mécanique) et une étude particulière sur le stockage électrochimique est développée sur l’exemple des batteries Pb, Ni/Cd, Li/ions. On y découvre les types d’électrodes, d’électrolytes, et les membranes polymériques utilisées. Une conclusion met l’accent sur les matériaux du futur : matériaux organiques, recyclage, nanomatériaux, matériaux bifonctionnels (redox et optique par exemple).

Auteur(s) : Jean-Marie Tarascon
Source : Cours du Collège de France du 3 février 2014
Page précédente
Mots-clés : réduction, cuivre, hydrogène

Cette vidéo nous permet de voir une expérience difficile à réaliser dans un lycée compte tenu du matériel nécessaire à sa réalisation.

Il s’agit de réaliser la réduction de l’oxyde de cuivre II, CuO, noir, sous un courant gazeux d’hydrogène. Cela doit conduite à la formation de cuivre et d’eau.

Cette réaction, mettant en jeu du dihydrogène, nécessite de respecter des conditions de sécurité qui sont mises en œuvre et expliquées dans le détail.

La conductivité électrique du cuivre obtenu est testée.

Source : Reduction of copper oxide by hydrogen, © Royal Society of Chemistry
Page précédente
Mots-clés : infra-rouge, IR, transmittance, longueur d’onde, nombre d’onde, wavelength, interféromètre, pic, faire le zéro
 

Cette vidéo en anglais permet de bien visualiser l’appareillage et le mode opératoire pour réaliser l’analyse d’un échantillon par spectrophotométrie infrarouge (IR).

La vibration longitudinale des liaisons et la fréquence de vibration sont fonctions de la masse des atomes. Le lien avec une absorption quantifiée dans le domaine de l’IR est rappelé pour expliquer que cette méthode permet de repérer la présence de groupe fonctionnel dans une molécule organique.

L’appareil est « ouvert » et le montage optique est expliqué.

Le cas de l’étude d un échantillon solide déposé sur un cristal de germanium est schématisé.

Un exemple d’analyse est réalisé sur un échantillon d’acide benzoïque solide. Le spectre, obtenu après calcul par transformée de Fourier, donne la transmittance, T, exprimée en pourcentage en fonction du nombre d’onde exprimé en cm-1. Ce spectre est commenté. Les liaisons O-H et C=O sont repérées. Puis un échantillon liquide est analysé.

En cliquant sur l’icône relatif aux « sous titres » en bas à droite de l’écran, on peut visualiser le texte de l’exposé au fur et à mesure de l’avancement de la vidéo

Source : Infrared spectroscopy (IR), Department of Chemistry, Warwick University, Producer / Director : Paul Martin, © Royal Society of Chemistry
Page précédente
Mots-clés : ioniseur, ionisation, fragmentation, accélération, champ électrique, déviation, deflection, champ magnétique, résolution,  GCMS (Gas Chromatography Mass Spectrometry)

Cette vidéo en anglais, très didactique, permet de bien visualiser l’appareillage et la réalisation d’une analyse par spectrométrie de masse.

Le principe réside dans la séparation de molécules portées à l’état gazeux et ionisé, en fonction de leur rapport masse/charge (m/z).

Une première présentation globale de l’appareil permet de localiser les zones où existent le champ magnétique d’une part et le champ électrique d‘autre part, l’ioniseur et le détecteur.

Un exemple d’analyse est réalisé sur un échantillon de limonène puis le spectre de masse est étudié et commenté.

Un schéma de principe explique l’importance du réglage du champ magnétique pour avoir la bonne déviation de l’ion.

Un couplage, classique en analyse, d’un appareil de chromatographie en phase gazeuse et d’un spectromètre de masse est présenté.

Source : Mass Spectrometry MS, Department of Chemistry, Warwick University, Producer / Director : Paul Martin, © Royal Society of Chemistry
Page précédente
Mots-clés : CPG, CPV, chromatographie en phase vapeur, temps de rétention, colonne capillaire, gaz vecteur, phase stationnaire, phase fixe, injecteur, injection, pic, GCMS pour Gas Chromatography Mass Spectrometry, hélium, séparation
 

Cette vidéo en anglais, très didactique, permet de bien visualiser l’appareillage et la réalisation d’une chromatographie en phase gazeuse.

On peut voir l’intérieur de l’appareil munis de colonnes longues de 1 m à 50 m, enroulées sur elles-mêmes.

L’obtention d’un chromatogramme est présentée et commentée sur l’exemple de la séparation d’un mélange de méthanol et de toluène (méthylbenzène). Deux exemples de détection sont montrés : la détection par ionisation de flamme et par spectrométrie de masse (SM). Cette méthode de chromatographie est très utilisée à des fins d’analyse.

En cliquant sur l’icône relatif aux « sous-titres » en bas à droite de l’écran, on peut visualiser le texte de l’exposé au fur et à mesure de l’avancement de la vidéo.

Source : Gas Chromatography GC, Department of Chemistry, Warwick University, Producer / Director : Paul Martin, © Royal Society of Chemistry
Page précédente
Mots-clés : CLHP, HPLC, colonne, phase stationnaire, solvant, éluant, phase mobile, haute pression, injection, injecteur, pompe, silice, détecteur

Cette vidéo en anglais, très didactique, permet de bien visualiser l’appareillage et explique en détail la réalisation d’une chromatographie liquide à haute performance.

Le grand intérêt de cette méthode réside dans le fait que le débit d'écoulement de la phase mobile est élevé ce qui diminue le temps nécessaire pour séparer les composants. Le débit élevé engendre une augmentation de la pression au sein de la colonne.

Le choix des solvants pour la phase mobile est fondamental. Il s’agit en général de mélanges d’eau et de solvants organiques miscibles à l’eau et entre eux.

Cette méthode de chromatographie est très utilisée pour séparer des constituants et à des fins d’analyse.

En cliquant sur l’icône relatif aux « sous-titres » en bas à droite de l’écran, on peut visualiser le texte de l’exposé au fur et à mesure de l’avancement de la vidéo.

Source : High Performance Liquid Chromatography HPLC, Department of Chemistry, Warwick University, Producer / Director : Paul Martin, © Royal Society of Chemistry
Précédent • … 11121314151617 • … Suivant