Cette étude présente le laboratoire et les appareils utilisés pour les différentes manipulations effectuées par voie sèche et par voie humide, ainsi que les fournisseurs de matériel et de produits chimiques.
Ressource proposée par BB *
Source : Revue d’histoire de la pharmacie, 90e année, n° 333 (2002) pp. 7-30
Cet article décrit successivement la généalogie d’Antoine-François de Fourcroy, sa vie son caractère, ses relations avec Lavoisier et son œuvre scientifique. Il présente également les grandes missions de ce chimiste qui fut aussi un homme politique et son rôle dans la rénovation de l’instruction publique en France pendant la révolution et l’empire.
Ressource proposée par BB *
Source : Revue d’histoire de la pharmacie, 55e année, n° 195 (1967) pp. 589-596
Après une présentation du Collège de Pharmacie issu de la volonté de Louis XVI de mettre un terme aux débats orageux qui opposaient apothicaires, médecins et épiciers, l’auteur montre l’apport de Fourcroy pour l’établissement des Écoles de santé et la réorganisation du Collège de Pharmacie. Puis il donne une biographie synthétique du chimiste présentant ses travaux, et aussi ses ouvrages et enseignements. Enfin, l’action comme homme politique de celui qui est suppléant de Marat à la Convention en 1792 et lui succède en 1793 est présentée montrant clairement son rôle dans la réforme des enseignements pendant le Directoire et sous Napoléon I.
Ressource proposée par BB *
Source : Revue d’histoire de la pharmacie, 91e année, n° 339 (2003) pp. 377-394
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Nicolas Vauquelin (1763-1829), Marcel Delépine (1871-1965), professeur au Collège de France, présente la biographie et les principales productions chimiques du célèbre savant. Elles ont concerné la matière végétale avec la découverte de l’asparagine, de l’acide quinique, de la nicotine et la matière animale avec l’urée. Mais il étudie aussi les minéraux avec la découverte de l’élément chrome à partir du plomb rouge de Sibérie (chromate de plomb) et de la glucine (oxyde de glucinium). Ce nouvel élément, le glucinium, sera isolé par Wöhler, il est cnnu aujourd’hui sous le nom de béryllium.
Ressource proposée par BB *
Source : Les œuvres chimiques de Nicolas Vauquelin, Revue d’histoire de la pharmacie, 51e année, n° 355 (2007) pp. 78-88
Successeur de Jean-Baptiste Dumas (1800-1884) comme professeur à l’École centrale, et de Chevreul (1786-1889) comme examinateur de sortie à l’École polytechnique, Cahours a entretenu de fructueuses collaborations avec des chimistes français et étrangers. Ses recherches sur les densités de vapeur et sur les radicaux (aujourd’hui dénommés groupes) ont apporté des arguments décisifs pour l’adoption de la loi d’Avogadro et l’élaboration des théories de la valence.
Ressource proposée par JF *
Source : Revue d’histoire de la pharmacie, 94e année, n° 352 (2006) pp. 329-340
Plusieurs pharmaciens chimistes de renom ont illustré comme enseignants la Faculté de pharmacie de Paris en même temps que d’autres institutions. L’auteur rappelle les travaux par lesquels ils se sont fait connaître.
Ressource proposée par JF *
Source : Une visite à la Faculté de Pharmacie de Paris : souvenirs de quelques-uns de ses maîtres, Revue d’histoire de la pharmacie, 73e année, n° 265 (1985) pp. 99-112
L’intérêt de cet article est que l’auteur utilise à la fois les équivalents et la notation atomique. Il rappelle que l’azote forme avec l’oxygène cinq oxydes, puis il les présente.
Le protoxyde d’azote découvert par Joseph Priestley (1733-1804) en 1772 est étudié par Claude Louis Berthollet (1748-1822) et par Sir Humphry Davy (1778-1829). Etienne Hales (1677-1761) a découvert le bioxyde d’azote, Priestley l’étudie, Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850) et Louis Jacques Thenard (1777-1857) l’analysent. L’anhydride azotique est découvert par Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) et l’acide azotique est étudié par Henry Cavendish (1731-1810) en 1784. L’auteur présente les différentes préparations ainsi que les propriétés physiques et les propriétés chimiques.
Ressource proposée par CM *
Source : Combinaisons d’azote et d’oxygène, Notions de chimie : avec applications aux usages de la vie, Angers, Germain et G. Grassin (1896) pp. 85-99, disponible sur le site gallica.bnf.fr
C'est à Fourcroy et à Vauquelin, que de nombreux historiens des sciences attribuent la découverte et l'identification, en 1797, de l'urée urinaire. Ils sont en tout cas les auteurs de la dénomination « urée ».
La présence dans l'urine humaine d'un extrait savonneux a été observée depuis le début du XVIIe siècle par un grand nombre de scientifiques, y compris Van Helmont, Boyle, Lémery, Boerhaave, Rouelle, Scheele. En 1797, Fourcroy et Vauquelin ont réobtenu cet extrait sous forme cristallisée. En 1799, ils ont décrit la méthode d’extraction et les propriétés physiologiques de l'urée. En 1817, W. Prout et J.-E. Bérard ont confirmé la définition chimique de l'urée. En 1828, F. Wöhler a effectué la synthèse de l’urée à partir du cyanate de potassium.
Ressource proposée par BB *
Source : Histoire des sciences médicales, 24 (1990) pp. 121-126
Après un bref rappel des travaux antérieurs sur le vinaigre et la « mère de vinaigre », Pasteur explique que les mycodermes responsables de cette mase pourraient ne pas être étrangers à la formation de l’acide acétique.
Ressource proposée par BB *
Source : C. R. Acad. Sc., 54 (1862) pp.265-270, disponible sur le site gallica.bnf.fr
En 1892, le prix Jecker, prix de chimie de l’Académie des sciences, est décerné à Gustave Bouchardat (1842-1918). Louis Jecker a fait un legs à l’Académie des sciences en 1851. De nos jours le prix est décerné tous les quatre ans, il récompense de jeunes chercheurs. Gustave Bouchardat a commencé ses travaux en distillant du caoutchouc. Les produits obtenus sont des polymères de l’isoprène (2-méthylbuta-1,3-diène).
Ressource proposée par CM *
Source : Prix Jecker, C.R. Acad. Sci., 115 (1892) pp. 1149-1151, disponible sur le site gallica.bnf.fr