AnecdotesAnecdote : particularité historique, petit fait curieux dont le récit peut éclairer le dessous des choses.
Gay-Lussac et la mesure du degré alcoolique [Mots-clés] portait Gay-Lussac, manuel d’instruction, alcoomètre centésimal Au cours de sa carrière Joseph Gay-Lussac (1778-1850), chimiste et physicien, s’est intéressé à une multitude de sujets, toujours avec un grand succès : loi sur les combinaisons des gaz en volumes, loi sur leur dilatation avec la température, co-découverte d’éléments (bore, iode), études sur le salpêtre et la fabrication de la poudre à canon pour en superviser la fabrication et en contrôler la qualité... avec un intérêt croissant pour la recherche appliquée. En savoir plus
3:18 Petites histoires de la chimie - Comment la synthèse ratée d’un médicament conduit à un colorant industriel : la mauvéine [Mots-clés] Perkin, mauvéine, colorants d’aniline, composés aromatiques, essor industriel En 1856, le jeune William Perkin âgé de 18 ans étudie la chimie au Royal College of Chemistry de Londres sous la direction d’August Wilhelm von Hofmann (1818-1892), chimiste organicien expert en goudron de houille. Von Hofmann, élève de Justus Liebig (1803-1873) à Giessen, avait été recruté en 1845 comme directeur d’une nouvelle école de chimie pratique à Londres sous l’égide du Royal College of Chemistry. Ses recherches sur le goudron de houille, puis sur le gaz de ville (ou naphta) l’avaient conduit à découvrir l’aniline. En savoir plus
La visite de Davy à Vauquelin (1813) [Mots-clés] Humphry Davy, Louis-Nicolas Vauquelin, les sœurs Fourcroy, le Jardin des Plantes On se souvient d’Humphry Davy (1778-1829), chimiste londonien concurrent de Gay-Lussac (1778-1850) et Thenard (1777-1856), pour sa découverte du potassium et du sodium par électrolyse, celle des propriétés physiologiques du protoxyde d’azote (N2O) et son invention de la lampe de sureté des mineurs. Il fut un grand théoricien et reconnut l’hydrogène comme principe d’acidité. Nicolas Vauquelin (1763-1829), chimiste français, analyste de génie, découvert par Antoine de Fourcroy (1755-1809), entre autres travaux et découvertes a isolé la glucine (oxyde de béryllium) et le chrome. En savoir plus
Guérir du paludisme grâce à « l’Indian tonic » ? [Mots-clés] quinquina, quinine, paludisme, fièvre des marais, malaria, chloroquine La quinine a été extraite des écorces du quinquina jaune le 26 juin 1820 par Pelletier et Caventou et le travail publié le 11 septembre de la même année dans les Annales de Chimie et de Physique.Cette découverte très importante à l’époque est toujours d’actualité en 2020, où elle aura exactement deux siècles.La quinine reste un médicament majeur pour le traitement du paludisme qui est toujours avec 219 millions de personnes malades et 435 000 décès en 2017, la parasitose la plus importante. De plus elle concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans. En savoir plus
ACTE I : Le quinquina, remède du Nouveau Monde pour une maladie de l’Ancien : légendes et réalités d’une découverte [Mots-clés] quinquina, quinine, paludisme, fièvre des marais, malaria, chloroquine Il y a maintenant plus de cinq siècles que Christophe Colomb et les conquistadors ont introduit le paludisme dans le Nouveau Monde, les Amériques. Mais le Pérou avait le remède, une substance issue de l’écorce de quinquina utilisée par les amérindiens comme tonique et pour lutter contre des fièvres. Les débuts de cette histoire ont fait l’objet de nombreux récits ou légendes contradictoires. En savoir plus
ACTE II : Le quinquina, polémiques religieuses et querelles médicales [Mots-clés] quinquina, quinine, paludisme, fièvre des marais, malaria, chloroquine Le remède a été introduit en Europe dès le début du XVIIe siècle, mais il a fait l’objet de multiples discussions et controverses sur la façon de le préparer et de l’utiliser. C’est une éternelle histoire qui n’est pas sans rappeler l’actualité de 2020. En savoir plus
ACTE III : Du quinquina à la quinine et à ses analogues ou du naturel au synthétique [Mots-clés] quinquina, quinine, paludisme, fièvre des marais, malaria, chloroquine Le principe actif du remède, la quinine, a été extraite des écorces du quinquina jaune en juin 1820 par deux pharmaciens-chimistes français, Pelletier et Caventou. Cette découverte, très importante à l’époque, est toujours d’actualité en 2020, où nous célèbrerons son bicentenaire. La quinine reste un médicament majeur pour le traitement du paludisme, qui est toujours, avec 219 millions de personnes malades et 435 000 décès en 2017, la parasitose la plus importante. De plus elle concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans.Depuis 1820 les chimistes ont déterminé la structure moléculaire de la quinine et ont synthétisé cette molécule naturelle relativement complexe et donc coûteuse à produire. Aussi ils se sont efforcés de préparer par la synthèse des analogues moins coûteux, dont la chloroquine objet actuellement de nombreux questionnements. En savoir plus
Les esprits libres : Jean-Baptiste Boussingault et Joseph-Achille LeBel [Mots-clés] Boussingault, LeBel, Pechelbronn, Société chimique de France, Dictionnaire de Wurtz J.-B. Boussingault (1802-1887) est considéré par les agronomes comme le fondateur de la chimie agricole. Il a pratiqué de nombreuses analyses élémentaires quantitatives de sols, d’engrais et de végétaux dans son laboratoire d’été du Liebfrauenberg. J.-A. LeBel (1847-1930) nous a laissé la théorie du carbone asymétrique (1874) et la Société chimique de France a hérité de lui ses locaux à Paris ; il était le neveu de Boussingault. En savoir plus
Les dangers du tatouage [Mots-clés] hydrocarbures aromatiques, amines aromatiques, chrome, cobalt, toxicité En France, de nos jours, des jeunes, des hommes, des femmes se font tatouer. Les tatouages réalisés sont considérés comme des œuvres d’art par la majorité des 18-24 ans. Cette pratique est très ancienne puisque Otzi, retrouvé dans les Alpes en 1991, momifié il y a 5300 ans, porte des traces de tatouage. En savoir plus
Comment un chimiste amateur confirme la pertinence de la classification de Mendeleiev [Mots-clés] Lecoq de Boisbaudran, Bunsen, Kirchhoff, spectroscope, gallium, Mendeleïev Paul-Emile Lecoq de Boisbaudran (1838-1912) reprend le négoce des spiritueux à Cognac où il est né. Il est passionné par la chimie. À ses frais, il installe un laboratoire, achète du matériel, fait preuve d’une grande habileté manuelle et d’une ingéniosité remarquable. En savoir plus