Mots de la chimieLe vocabulaire de la chimie s’est lentement précisé au fur et à mesure que l’on comprenait mieux l’architecture des produits, que leurs propriétés étaient inventoriées et qu’on inventait de nouveaux instruments.
Les pharmaciens et la guerre chimique [Mots-clés] monoxyde de carbone, ypérite, laboratoire de toxicologie, protection, inspection des études et expériences chimiques Christian Warolin présente une thèse de pharmacie. Ce travail traite des gaz de combat et des moyens de protection mis en œuvre lors de la guerre de 1914-1918. En savoir plus
La recherche de la composition de l’acier à la fin du XVIIIe siècle [Mots-clés] fer, carbone, acier, fonte, cémentite, théorie du phlogistique, Monge, Vandermonde, Berthollet En 1722, René-Antoine Ferchault Réaumur (1683-1757) publie un traité dans lequel il expose ses recherches sur le fer, l’acier et la fonte. Torbern Olof Bergman (1735-1784) fait agir des acides sur l’acier et la fonte et il obtient de la plombagine (carbure de fer), son explication est fausse car il utilise la théorie du phlogistique. Cette théorie concerne la combustion, lors d’une combustion, la matière perd une substance impondérable, incolore et inodore, le phlogiston. En savoir plus
L'utilisation du charbon médicinal [Mots-clés] charbon médicinal, charbon végétal, charbon animal, charbon activé, usage thérapeutique, levure Ce compte rendu d’ouvrage présente l’évolution de l’utilisation du charbon en médecine. Dès l’Antiquité, le charbon végétal est utilisé. Nicolas Lémery (1645-1715), pharmacien et chimiste, indique différents charbons dans sa « pharmacopée universelle ». En 1803, une thèse porte sur « l’utilisation du charbon en médecine ». Mais, c’est au milieu du XIXème siècle que le charbon médicinal prend de l’importance sous différentes formes. Il est aussi employé comme dentifrice. Après la première guerre mondiale, l’emploi du charbon activé se développe, le charbon activé est principalement constitué de carbone à structure poreuse. De nos jours, le charbon est souvent associé à d’autres substances. En savoir plus
Albert Couvreur (1887-1955) : pharmacien belge promoteur de l’éphédrine [Mots-clés] histoire de la pharmacie, éphédrine, amphétamine, drogue, alcaloïde Albert Couvreur (1887-1955) est un pharmacien belge auquel est dédiée la salle-musée dans laquelle se tiennent les conférences d’histoire de la chimie et de la pharmacie organisées par les historiens de la discipline (Mémosciences et Centre d’Études pour l’Histoire de la Pharmacie et du Médicament). Les Établissements fondés par Couvreur ont développé un grand nombre de spécialités de l’éphédrine avec des indications thérapeutiques très variées, en premier lieu l’asthme. La structure et les effets de cet alcaloïde sont proches de ceux de l’amphétamine. En savoir plus
Les emplois thérapeutiques du chocolat [Mots-clés] cacao, Nicolas Lemery, traités de pharmacie, matière médicale, Codex, pharmacopées Venu d’Espagne et d’Italie au début du XVIIe siècle le chocolat est aussitôt doté de propriétés pharmacologiques fastes et néfastes. Les auteurs suivent l’indication qui en est faite dans les principaux ouvrages français de pharmacie et de médecine jusqu’au XIXe siècle : histoire, fabrication, effets, notamment dans le Traité universel des drogues simples de Nicolas Lemery, le Traité de pharmacie d’Henry et Guibourt, divers formulaires, dictionnaires et Codex. En savoir plus
Pierre-Jean Robiquet (Rennes, 14 janvier 1780 – Paris, 29 avril 1840) [Mots-clés] alcaloïdes, caféine, asparagine, cantharidine, amygdaline, alizarine, narcotine, codéine Formé à l’école de Nicolas Vauquelin (1763-1829), comme Eugène Chevreul (1786-1889), Robiquet (1780-1840), pharmacien chimiste, acteur industriel et universitaire, a été un remarquable analyste auquel sont dues la découverte et l’identification de nombreuses espèces chimiques, d’intérêt pharmacologique comme la cantharidine (1805), les matières colorantes comme l’alizarine (1826) et l’orcine. En 1820, il isolait la caféine en même temps que Friedlieb Ferdinand Runge (1795-1867). En savoir plus
L’isolement du fluor [Mots-clés] fluor, fluorures, Henri Moissan (1852-1907), électrolyse, basse température, prix Nobel Le 26 juin 1886, Henri Moissan réussissait à isoler le fluor, par électrolyse à –50 °C du fluorure d’hydrogène liquide rendu conducteur par l’addition d’une petite quantité de fluorure acide de potassium (KF-HF). Avec ses collaborateurs il en étudia les propriétés. Ce succès et la mise au point du four électrique qui porte son nom lui valurent de se voir attribuer le premier prix Nobel français de chimie en 1906. En savoir plus
La purification du bore et le four électrique [Mots-clés] Henri Moissan (1852-1907), bore, réducteur, four électrique Moissan, hautes températures, prix Nobel Les publications d’Henri Moissan au sujet du bore s’étendent sur la décennie 1891-1900. La pureté du bore obtenu grâce au four Moissan, passée de 72 à 95 %, ont permis l’étude et l’usage de ce réducteur puissant de dureté exceptionnelle. Ces travaux ouvraient le champ d’une chimie des hautes températures. En savoir plus
Deux manuels d’enseignement de la chimie organique par Charles Gerhardt (1816-1856) [Mots-clés] Gerhardt, manuels d’enseignement, chimie organique, classement, séries homologues L’auteur relève les contributions de Charles Gerhardt (1816-1856) à la chimie sous forme de manuels d’enseignement, traductions de Liebig et Berzelius, trois manuels de chimie expérimentale, trois ouvrages de chimie organique théorique, sans compter environ 300 articles. En savoir plus
Du saule à l’aspirine [Mots-clés] saule, aspirine, acide acétylsalicylique, salicine, Leroux, Piria L’écorce de saule était connue pour ses propriétés fébrifuges depuis l’Antiquité ; en 1829 le pharmacien Pierre Joseph Leroux (1795-1870) en extrait une substance pure cristallisée, la salicine. En savoir plus