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Colloque La Chimie et les Grandes Villes - 9 novembre 2016

Le prochain colloque  La Chimie et les Grandes Villes aura lieu le mercredi 9 novembre 2016 à la Maison de la Chimie, à Paris. Les meilleures projections actuelles font état que 70 % au moins de la population mondiale
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Le prochain colloque  La Chimie et les Grandes Villes aura lieu le mercredi 9 novembre 2016 à la Maison de la Chimie, à Paris.

Les meilleures projections actuelles font état que 70 % au moins de la population mondiale seront des citadins en 2050. Comment faire en sorte que ces villes offrent à tous non seulement les services essentiels que sont l’eau, l’énergie et l’assainissement, mais aussi des conditions de vie favorables à leur bien-être, leur épanouissement et à la santé, c’est-à-dire prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le bruit, la chaleur, la pollution ou pour faciliter la mobilité.

La croissance urbaine est une réalité qui nous concerne tous, les défis techniques et organisationnels qu’elle pose sont considérables et le plus souvent transdisciplinaires, mais la chimie y joue toujours un rôle important. Nous avons donc réuni, avec ce colloque, des spécialistes de ces différents sujets, qu’ils soient représentants d’institutions internationales, architectes, chercheurs universitaires ou industriels, pour faire le point et débattre des apports présents ou attendus de la chimie dans ces domaines.

Ce colloque est ouvert à un large public. Je lui souhaite le meilleur succès. Le niveau des interventions se veut accessible à tous pour permettre des échanges fructueux, y compris avec les lycéens, les étudiants et leurs enseignants. Je ne doute pas que ce colloque répondra à leur légitime curiosité sur l’avenir de nos villes.

 

Bernard Bigot
Président de la Fondation de la Maison de la Chimie

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Grand Prix : les Jeunes Journalistes de la Chimie, les résultats

Le Grand Prix les Jeunes Journalistes de la Chimie récompense un concours ouvert aux étudiants journalistes, dont la Fondation de la Maison de la Chimie a confié l’organisation à MCE, Ma Chaîne Étudiante. Onze écoles de
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Un match, deux mi-temps, trois aléas

Dimanche 19 juin un match décevant par son score, mais pas par ses surprises « chimiques ». Ça commence avec la pelouse, puis les maillots et enfin le ballon Beau Jeu. La pelouse du stade Maurois de Lille n’est pas
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Dimanche 19 juin un match décevant par son score, mais pas par ses surprises « chimiques ». Ça commence avec la pelouse, puis les maillots et enfin le ballon Beau Jeu.

La pelouse du stade Maurois de Lille n’est pas suffisamment belle selon l’UEFA, donc il faut la verdir. Repeindre son gazon c’est une mode qui nous vient des États-Unis depuis que la Californie a subi des étés très secs. C’est une société américaine qui commercialise un « law paint concentrate » qui, mélangé à de l’eau, est pulvérisé sur l’herbe jaunie. La composition est confidentielle, on sait seulement qu’elle est à base d’extraits d’algues et de tourbe, auxquels on ajoute des pigments organiques. C’est rapide, non toxique et écologique, puisque en période de sécheresse cela évite les arrosages et le gaspillage de l’eau. En France et en Europe, on utilise plutôt un chélate de fer (EDDHA, un sel de l'acide éthylènediamine dihydroxy phényl acétique) qui demande cependant plusieurs jours pour agir.

Plusieurs joueurs suisses ont dû changer de maillots, ceux–ci se déchirant avec entrain, l’avant-centre subissant trois changements. L’équipementier Puma explique qu’un lot fourni et fabriqué par un sous-traitant en Turquie est à incriminer. Il invoque lors de la fabrication des fibres, un problème de température, de pression et d’humidité. Les internautes de médiachimie.org ne sont pas étonnés car on sait grâce à « Chimie et Sport » qu’ils sont probablement en élasthanne–polyester avec l’avantage d’être élastique et doux comme « une seconde peau ». Mais certains polymères sont très sensibles à l’absorption d’eau et il faut les protéger de l’humidité lors de la fabrication.

Enfin cerise sur le gâteau, Beau Jeu notre « ballon chimique » explose lors d’un contact entre deux joueurs Griezmann et Behrami. Nous avons exposé récemment combien à lui seul il représentait une somme d’innovations. Les six pièces en polyuréthane (impranil) à la surface finement quadrillée, assemblées par soudure thermique, n’ont pas résistées aux crampons en composite carbone de notre joueur français. Une soudure a été déchirée et Beau Jeu s’est dégonflé comme une vulgaire baudruche.

Finalement n’est-il pas réconfortant que dans une compétition où tous les détails et la technologie doivent être réglés, l’incertitude du sport et l’influence humaine ont encore leurs places.

Jean-Claude Bernier
22 juin 2016

@MSA / Fotolia
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L’Union des Industries Chimiques (UIC) tire la sonnette d’alarme

Pour les usines chimiques, le pétrole n’est pas seulement source d’énergie, c’est à 90 % une matière première. Les raffineries situées à proximité les alimentent en naphta, éthylène, propylène… qui arrivent par pipeline
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Pour les usines chimiques, le pétrole n’est pas seulement source d’énergie, c’est à 90 % une matière première. Les raffineries situées à proximité les alimentent en naphta, éthylène, propylène… qui arrivent par pipeline en flux tendus. Avec les blocages à répétition des raffineries et des dépôts pétroliers les approvisionnements sont menacés. Le 27 mai, près de 40 usines étaient à l’arrêt, soit 15 % des sites de chimie de base en France. « Le manque à gagner en termes de production est évalué à 15 millions d’euros par jour. Pour la chimie, la facture s’élève déjà au minimum à 100 millions d’euros » estime Jean Pelin, directeur général de l’UIC.

Les groupes les plus fragiles risquent gros, comme le fabricant de PVC Kem One qui s’est engagé sur de gros investissements pour retrouver de la rentabilité. Total est très touché : sur ses cinq raffineries, seule l’une produit en débit réduit, les autres sont paralysées. Dans l’hexagone, seules trois raffineries fonctionnent, appartenant à Exxon.

Si la chimie de base ne produit plus, la situation se complique en aval dans l’industrie plastique ou automobile. Les usines chimiques proposent de plus en plus pour leurs clients des produits sur mesure pour les bouteilles, l’électroménager, les carrosseries, les tableaux de bord, les plastiques d’usage… Tous les acteurs de la chaine sont très dépendants les uns des autres.

Selon l’UIC, alors que la chimie occupe le premier rang des secteurs industriels exportateurs et alors que l’activité repartait bien, ces pertes de production ne se rattraperont pas. Il faudra revoir à la baisse le chiffre prévu de hausse de 1,9 % en 2016.

Jean-Claude Bernier
28 mai 2016

NdlR : voir les contributions des présidents de l’UIC sur mediachimie.org
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Les défis d’avenir posés aux chimistes pour la protection de la santé et de l’environnement : le point de vue indutriel (Pascal Juery)
- Les entreprises de la chimie : des innovateurs au service de la lutte contre le changement climatique (Philippe Goebel)