La purification de l’air des locaux habités peut se faire grâce à des réactions photochimiques. Pour les mettre en œuvre, il a été développé des dispositifs solides poreux et transparents - comme des mousses de polymères - enduits d’une couche d’oxyde de titane qui agit par son effet catalytique. Cet article illustre bien l’importance de travailler sur plusieurs aspects à la fois (ici la photochimie, la physicochimie des matériaux et l’optimisation d’un procédé) lorsqu’il s’agit d’obtenir un résultat appliqué.
Source : L’Actualité Chimique n° 366 (septembre 2012) p. 49-56
Le contrôle de la présence de molécules toxiques dans l’air des locaux habités devient de plus en plus exigé. Un dispositif de détection de formaldéhyde est décrit dans l’article ; il est basé sur une détection spectroscopique et nécessite la mise au point d’un entourage chimique bien précis. Il s’agit d’un exemple de transfert du laboratoire vers une entreprise innovante.
Source : L’Actualité Chimique n° 366 (septembre 2012) p. 42-48
Source : L’Actualité Chimique n° 367-368 (octobre-novembre 2012) p. 94-99
Les éthylotests et éthylomètres sont des détecteurs d’éthanol qui mettent en œuvre des réactions chimiques ou utilisent des propriétés physico-chimiques de la molécule d’éthanol pour évaluer l’alcoolémie. Cet article explique de façon simple les différents principes qui sont utilisés par les systèmes en usage, leurs avantages et leurs inconvénients.
Source : L'éthylotest, L’Actualité Chimique n° 367-368 (octobre-novembre 2012) p. 90-93
Les effets des molécules sur la santé peuvent être bénéfiques, comme c’est le cas des médicaments, ou nocifs, comme c’est le cas des produits toxiques. Les études faites avant diffusion des molécules observent et analysent le comportement au niveau moléculaire dans les organismes vivants. En termes très généraux, cet article fournit une introduction sur cette démarche scientifique.
Source : L’Actualité Chimique n° 367-368 (octobre-novembre 2012) p. 81-82
Entièrement nés de l’art des laboratoires, ces objets moléculaires forment spectaculairement des édifices sphériques qui se prêtent à toutes sortent d’applications. Ces polymères particuliers trouvent des applications dans le champ de la catalyse comme dans le domaine biomédical. L’article les présente d’une façon simple et convaincante qui transmet bien les potentialités de la chimie.
Source : Les dendrimères. Une thématique en plein essor, L’Actualité Chimique n° 348-349 (janvier-février 2011) p. 90-95
Le champ de bases de la chimie est celui des molécules, assemblages d’atomes liés par les forces électroniques. Mais les molécules elles-mêmes peuvent se lier entre elles, mettant en jeu des forces plus faibles, mais souvent capables de donner naissance à des édifices stables. C’est la chimie supramoléculaire, une voie nouvelle et particulièrement féconde de la connaissance de la matière et de la création de nouveaux systèmes. Cet article expose les principes de cette nouvelle dimension de la chimie, prometteuse de riches développements.
Source : La chimie supramoléculaire et ses formes modernes. Nouveaux matériaux et nouveaux progrès dans la marche de la chimie vers la conquête du vivant, à la lumière des travaux de Jean-Marie Lehn et de ses collaborateurs, L’Actualité Chimique n° 348-349 (janvier-février 2011) p. 32-35
Un article de mise au point sur l’interprétation structurale des acides carboxyliques du type AHn et des oxoacides, qui montre avec clarté les relations entre quelques grandeurs thermodynamiques et les résultats de chimie théorique ; des schémas précis illustrent l’influence des différents facteurs à retenir.
Source : Relations entre la structure et le pKA des acides. Comment peut-on discuter de l'acidité relative des acides minéraux ?, L’Actualité Chimique n°359 (janvier 2012) p. 37-41
Un article général d’introduction de la chimie des polymères. Les définitions générales sont d’abord présentées avec précision. Les différents types de polymérisation sont précisés de manière concise et les aspects structuraux sont présentés successivement, de manière très logique, en fonction de l’échelle d’observation : d’abord microscopique, puis moléculaire et enfin supramoléculaire.
Source : L’Actualité Chimique n°319 (mai 2008) p. 15-23
Les unités isopréniques en C5 sont la base de composés intermédiaires du métabolisme des cellules vivantes qui conduisent à des molécules naturelles très importantes du monde animal, végétal et bactérien. La connaissance des voies métaboliques est une source de molécules à large potentiel d’applications.
La chimie est un outil indispensable pour l’étude de ces processus biologiques et des applications qui en découlent :
- pour la synthèse organique des précurseurs, des intermédiaires réactionnels, des molécules marquées (qui permettent d’établir par Résonance Magnétique Nucléaire les mécanismes réactionnels), des substrats des réactions enzymatiques ;
- pour la caractérisation structurale des intermédiaires réactionnels.
Deux voies de synthèse sont ainsi identifiées pour les unités isopréniques :
- l’une part de l’acétate. Elle est la seule identifiée chez l’homme et on la retrouve chez les champignons, les levures et le liquide dans lequel baignent les chloroplastes des plantes (le cytosol).
- l’autre démarre avec les sucres. Elle est la voie majoritairement observée chez les bactéries, les protozoaires, les parasites, les plasmodiums, les chloroplastes végétaux et les algues.
La connaissance de cette seconde voie de biosynthèse absente chez l’homme a permis de concevoir un bactéricide de synthèse efficace contre des agents infectieux résistants aux antibiotiques. Les études des mécanismes de réactions couplées à l’utilisation de la RMN sont expliquées dans le détail ainsi que les stratégies de synthèse.
Source : La chimie et la nature, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2012, isbn : 978-2-7598-0754-3, p.25