Les nanotechnologies possèdent de fortes potentialités pour l’administration ciblée de molécules actives ou d’agents de contraste. Dans la plupart des cas, ces systèmes sont constitués de polymères ou de lipides auto-assemblés biodégradables sachant que leurs produits de dégradation doivent être bien tolérés et facilement éliminés de l'organisme. Plus récemment, des particules inorganiques de faible diamètre se sont avérées intéressantes notamment en imagerie ce qui a provoqué une expansion importante de la recherche dans ce domaine que ce soit au niveau académique ou industriel. Pour un médicament nanoparticulaire, la réglementation est a priori celle de tous les autres médicaments. Il existe cependant un certain nombre de recommandations émises par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) ou l’EMEA (European medicines agency) qui seront discutées au cours de l’exposé.
Ces recommandations s’appuient sur les connaissances acquises au cours des vingt dernières années concernant le devenir des médicaments nanoparticulaires après administration à l’homme ou l’animal. De nombreux paramètres ont été identifiés pour moduler ce devenir. Il s’agit essentiellement de la taille, de la forme, de la chimie et des propriétés de surface. La plupart de leurs applications concernent la délivrance de molécules actives dans le cancer ou l’inflammation, deux pathologies dans lesquelles les vaisseaux sont perméables aux particules de faible diamètre. Cependant, ce simple concept est insuffisant pour permettre une biodistribution optimale pour des nanomédicaments plus efficaces car la pénétration des particules et leur diffusion dans le tissu interstitiel sont aussi des phénomènes complexes pas tout à fait élucidés et qui dépendent fortement de la nature des particules administrées. Il a aussi été montré qu'une meilleure connaissance des propriétés des nanotechnologies et de leur biodistribution permettait de prédire les tests toxicologiques qui doivent être spécifiques aux formes nanoparticulaires.
Vidéo de la conférence (durée 40:01)
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Les fleurs et plantes odorantes de la région ont fait de Grasse la capitale des « parfums ». Cette vidéo nous immerge dans le laboratoire grassois des parfums de l’Université de Sofia-Antipolis et fait découvrir avec beaucoup de clarté et de pédagogie tout ce que la chimie d’aujourd’hui - synthèse, analyse, modélisation… - apporte non seulement à l’industrie traditionnelle des parfums mais aussi à toutes les nombreuses autres applications qui se développent dans notre vie quotidienne.
Cette vidéo montre notamment combien il est scientifiquement faux d’opposer substance naturelle et synthèse chimique et que au contraire les deux sont liées et complémentaires car la synthèse chimique permet de protéger la biodiversité végétale et animale, de proposer des substituts à des composés naturels dangereux ou encore des odeurs qui n’ont pas d’équivalent dans la nature.
On y découvrira un domaine dynamique porteur d’emploi.
Pour préparer l’avenir dans un monde de plus en plus connecté et soucieux de réduire l’impact environnemental, d’économiser l’énergie et les ressources énergétiques et d’augmenter la sécurité, les véhicules autonomes joueront un rôle important. Les solutions technologiques existent dès à présent et la science des matériaux et la chimie jouent un grand rôle.
Cependant la difficulté réside dans le développement d’une production de masse accessible à un grand nombre et pour cela des progrès en chimie sont nécessaires de dans de nombreux domaines : matériaux plus légers, accès aux biomatériaux de haute performance pour réduire l’impact environnemental, nouveaux systèmes électrochimiques pour remplacer la technologie au lithium, diversification de la production d’électricité.