L’auteur conteste, avec des exemples, l’idée, qu’avant 1855, tous les chimistes aient cru en l’existence d’une force spéciale qui aurait présidé à l’élaboration des composés organiques, légende amorcée par Marcellin Berthelot, pour faire valoir ses propres travaux et entretenue par les auteurs de manuels qui l’ont suivi, que ceux-ci aient manqué de culture ou d’intérêt pour l’histoire de la chimie, ou qu’ils aient voulu ménager Berthelot « ministre tout-puissant » et « laïque militant ».
Dans une seconde partie, examinant les écrits de Berzelius (1779-1848), Liebig (1803-1873), Gerhardt (1816-1856), etc., Jacques montre comment les préjugés les plus ancrés ont reculé dès l’abandon de la théorie du phlogistique. Le comble est qu’après avoir encensé le rôle de la synthèse organique contre les théories obscurantistes Berthelot ait retardé son développement en France par son opposition obstiné à la théorie atomique.
Ressource proposée par JF * [4]
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[4] http://www.mediachimie.org/content/qui-sommes-nous#histoire
[5] http://dx.doi.org/10.3406/rhs.1950.2769
[6] http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/revue/rhs
[7] http://www.mediachimie.org/thematique/histoire-de-la-chimie
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